"Conjuring: Les Dossiers Warren" des frissons authentiques ? Notre avis :
James Wan, initiateur de la saga ‘’Saw ‘’et réalisateur d’ ’’Insidious’’, film d’horreur qui nous avait fait frémir en salle il y a 2 ans, revient avec un nouveau film. S’inscrivant toujours dans le même registre, l’épouvante/horreur, ‘’Conjuring, Les dossiers Warren‘’ s’inspire de faits réels apparus dans les années 70. Les Warren sont un couple d’enquêteurs paranormaux réputés ; habitués à intervenir dans des lieux où se déroulent des manifestations inquiétantes. Souvent se cache derrière ces dernières, beaucoup d’inventivité. Cependant, ils sont interpellés par une affaire ; celle de la famille Perron. Récemment installés dans leur nouvelle maison dans la campagne américaine, ils seront témoin de phénomènes inquiétants et surtout de plus en plus violents et traumatisants. Ed et Lorraine Warren se retrouvent face à l'affaire la plus terrifiante de leur carrière…
On est désormais habitués, James Wan sait nous faire peur. Une nouvelle fois, il rempli le contrat, ’’Conjuring’’ est un bon morceau d’horreur contenant de réels moments de frissons.
Comme souvent dans les films du genre, la bande-son est omniprésente. Ces musiques stridentes et ces violons désaccordés nous font froid dans le dos 1h50 durant. Quand Lucas avait dit « La musique c’est 50% d’un film. » ici, elle prend bien 80%. Plus que d’offrir gratuitement du gore, comme il l’avait fait auparavant dans ‘’Saw ‘’, James Wan crois ici en l’intelligence de son public et utilise tout l’inventivité de celui-ci. Il se sert librement de l’obscurité ou encore du hors champ pour laisser le spectateur s'imaginer et... s'effrayer.
Du coté casting, James Wan, a pris une de ses valeur sûre : Patrick Wilson. Déjà en collaboration dans ‘’Insidious ‘’ (dont la suite sortira en salle le 2 octobre), il est de nouveau sa tête d’affiche et campe ainsi Ed Warren. Associé à Fera Farminga pour Madame Warren, ils forment un duo convainquant.
Cependant, si la première partie du film s’avère envoutante, la deuxième l’est moins. En effet, cette deuxième partie est centrée sur l’exorcisme ; un parti prit décevant à notre goût. Ce genre, très couru ces dernières années, ne propose ici rien de bien nouveau.
Malgré une seconde partie fondée sur un exorcisme sans réelle identité, celui-ci ne gâchera pas le plaisir que ‘’The Conjuring’’ nous transmet. A vrai dire, il atteint son but premier : être flippant.
3.5/5