"Hunger Games 2", le Capitole a encore faim :

Après l’exploit d’être tous deux sortis vainqueur des 74^ième Hunger Games, Katniss et Peeta se préparent pour leur Tournée de la victoire. Si les habitants de Panem se font dupés par la fausse histoire d’amour des ‘’amants maudis‘’, les habitants défavorisés des Districts ne le voient pas du même œil. Ils portent en effet Katniss et son Geai Moqueur en symbole de rébellion. Car après tout, si une fille pauvre du district 12 a réussit à s’opposer et à vaincre le Capitole, pourquoi pas eux ? Il est urgent pour le Président Snow de réagir. Alors que la révolte gronde, il donne comme rôle à Katniss d’apaiser les districts ; sans quoi il n’hésitera pas à la détruire, ainsi que sa famille. A la vieille des jeux de l’Expiation, le piège se resserre sur la fille du feu...

Avec la réussite commerciale du premier opus, la saga poursuit son adaptation cinématographique avec Hunger Games, L’Embrasement. Pour ceux qui s’amusaient encore après le 1^er film à faire la comparaison avec la saga Twilight, ce 2^ième opus confirme que les deux séries ne jouent pas dans la même cour. Car plus sombre et politique, Hunger Games nous séduit une nouvelle fois. Fidèle dans les grandes lignes au 2^nd tome de la saga littéraire, cet épisode 2 (toujours sur fond de Jeux de la faim et de trio amoureux) parait plus mature. Katniss est ici prise entre deux feux. D’un coté les districts attendent d’elle le signe déclencheur d’une rébellion contre le Capitole, et de l’autre, ce même Capitole fait pression pour qu’elle calme les districts. Quel choix fera-t-elle, se plier aux demandes de Snow et garder sa famille saine et sauve ou renverser un système totalitaire ? Si cette suite est plus réussie que la première, c’est grâce à un fond plus recherché. Le scénario est en effet plus impliqué politiquement, raconté sur son ton plus grave, pour faire ressortir toute la noirceur du récit.

Du coté des points à redire, ils sont quasiment les même que pour le premier volet. Car si c’est du coté du fond que l’on accroche, c’est dans la forme que l’on reste frustré. Par soucis de plaire à tout le monde et de s’ouvrir à un jeune public (qui en fera certainement la réussite au box office et marchandising), HungerGames est trop pudique. Il est encore trop gentil dans la virulence des combats retranscrits à l’écran. Il manque à vrai dire un coté violent qui rendrait encore plus plausible l’histoire racontée, qui attacherait d’avantage les spectateurs aux personnages et qui les rallierait à la cause de ce peuple exploité.

Mais ce détail ne gâchera pas le plaisir que le film nous transmet. Un film de 2 heures 30 qui n’en parait qu’une, où l’action, le rythme et surtout l’émotion sont bien présents. Dépassant le stade du simple « film pour ado », ce tome 2 ménage son suspense pour le 3^ème film. Il laisse présager une suite s’annonçant palpitante que nous attendons de pied ferme. Les plus impatients se dirigeront vers la librairie la plus proche pour « Hunger Games, la Révolte »...

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4/5.