Sortie Blu Ray et DVD, "The Amazing Spider-Man 2", ce qu'on en a pensé :

A sa sortie en 2012, le reboot "The Amazing Spiderman" avait fait polémique. Faisons un petit retour en arrière. Après que MARVEL ait vendu la franchise SPIDERMAN à SONY, ce dernier comptait bien rentabiliser son acquisition au plus vite. Quoi de plus lucratif que de redémarrer une nouvelle saga ? Celle-ci débute donc en 2012, sous le nom de "The Amazing Spiderman", soit seulement 5 ans après que Sam Raimi ait mit un terme à sa trilogie (le dernier volet datant de 2007). Mise sous la direction de Marc Webb, on peut dire que ce reboot avait divisé. Et pour cause, on se demandait, légitimement, si on ne tirait pas trop sur la corde. Car si SONY continue les plans qu’il a établi (un film SpiderMan chaque année jusqu’en 2018 - avec 2 volets supplémentaires de The Amazing et des Spin-off sur Les Sinisters Six et Venom), il y aura eu 9 films centrés sur Spiderman, et son univers, entre 2002 et 2018. Irait-on jusque l’épuisement ? C’est pourquoi les fans de la première heure de la trilogie Raimi voyaient d’un mauvais œil l’arrivée, un peu tôt certes, d’une nouvelle saga. Cependant, à trop critiquer sur le film avant qu’il ne sorte, le public a évincé tout les points positifs de celui-ci. Mais oui, il y en avait.

Vous l’aurez donc compris, sans être dans l’esprit de se dresser face à la majorité, nous, nous étions du coté de ceux qui avaient apprécié le premier film.

Malgré tout, la saga suit son cours avec, en cette fin d’avril, la sortie du deuxième opus. Après avoir mis fin aux agissements du Lézard, Spidey se confronte à de nouveaux problèmes. Son premier combat est celui qu’il mène contre lui-même, à savoir concilier la vie quotidienne de Peter Parker et les responsabilités de Spiderman. Il est aussi hanté par la promesse qu’il fit au Capitaine George Stacy (père de sa petite amie Gwen) qui était de s’éloigner d’elle pour ne pas lui causer de torts. Et alors qu’il reste en quête de réponses quant à la disparition de ses parents et aux recherches de son père au sein d’Oscorp, de nouveaux méchants menacent la ville de New York...

Dans la lignée du premier opus, ce deuxième volet continue d’aller plus au cœur de l’univers de l’homme araignée. Ici, la dualité séparant Peter Parker de SpiderMan se fait ressentir. Le premier connait des difficultés dans sa vie quotidienne et se repose sur son costume de Spiderman pour purger ses problèmes. Cette dualité donne un aspect dramatique bienvenu au récit tout en restant contrasté par un humour toujours aussi présent que dans le premier volet. Du coté de l’action, The Amazing SpiderMan 2 fait très fort. Les séquences de combat et de voltige, d’un rythme fou, sont splendides. Ces scènes assez longues, peu coupées et lisibles, sont clairement sublimées par des ralentis à couper le souffle. Au delà du spectacle, l’émotion est, elle aussi, bien présente (fait à signaler car c’est assez rare du coté des films MARVEL). De l’émotion présente grâce à des événements, et notamment un en particulier, qui bouleverseront la saga (on en dira pas plus...). De plus, le récit prend de l’ampleur et se diversifie grâce à des histoires parallèles insérées dans le film. Comme par exemple celle des parents de Peter, d’Harry Osborn, du Rihno... qui forment un univers assez riche permettant de rallonger le récit. 

Du coté des points négatifs, quasi absent, on peut regretter que ce Spidey veuille trop s’ancrer dans la nouvelle génération, au point d’en abuser (avec par exemple des musiques comme Pursuit of Happiness de Kid Cudi, présentes pour des raisons commerciales évidentes mais plutot mal venues pour l'interet du film).

On sait qu’un bon film de super héros est indissociable d’un bon méchant, les multiples badguys de ce deuxième volet mettent le paquet. Si beaucoup de noms ont transité, le principal méchant du film reste Electro. Un méchant toujours lié à Oscorp, à l’apparence surprenante, différente de celle des comics, mais finalement assez crédible. Les autres méchants, le Bouffon Vert (interprété par l’atypique Dane DeHaan, vu dans Chronicle) et Rhino (le farfelu Paul Giamatti), bien que moins présents se font très menaçants, surtout lorsqu’ils ont l’ambition de réunir d’autres méchants afin de former... Les Sinister Six ! Autant dire que le meilleur reste à venir.

Au final, en assistant à ce The Amazing SpiderMan 2, on retrouve cette excitation perdue depuis un moment chez MARVEL. Un spectacle total doté d’action bien orchestrée, d’humour et d’émotions sincères. SONY est entrain de former un univers très riche, parvenant à se crée un micro « Marvel Universe » centré sur SpiderMan au quel il ajoutera bientôt des spin-off. Le plaisir est donc loin d’être terminé...

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4/5.