GODZILLA, la renaissance d’un mythe :

Publié le par Yorick Serriere

GODZILLA, la renaissance d’un mythe :

Figure culte de la pop-culture japonnaise, le plus célébre des Kaijus revient au grand écran. Il s’offre une seconde exploitation made in USA (après le film de Emmerich en 1998). Pour son grand retour, son réalisateur, Gareth Edwards, a eu le bon goût de se détacher du film de 1998 pour se rapprocher du GODZILLA de 1954 (le monstre y retrouve entre autre son souffle atomique et affronte des créatures aussi impréssionnantes que lui). Le réalisateur propose aussi un scénario différent et de nouvelles thématiques. Avec ces atouts, associés à une très belle campagne publicitaire (tant les affiches que les bandes-annonces), on prévoyait le meilleur pour ce reboot. Il ne nous a pas déçu. 

GODZILLA, la renaissance d’un mythe :

Avant tout, ce GODZILLA se présente comme un gros film d’action. En plus des scènes de destruction de la ville par le monstre, il offre un large panel de séquences joussives propres aux films catastrophe. Combats titanesques entre monstres, catastrophes naturelles, scènes de chaos pour des humains impuissants…toutes des scènes apocalyptiques tant éblouistantes qu’effrayantes.

Ce qui fait aussi de ce GODZILLA une réussite, c’est son coté original. Il propose en effet une superbe photographie apocalyptique – merci à Seamus McGarvey, directeur de la photographie, déjà à l’oeuvre sur Reviens-moi, Avengers ou Anna Karenine. Mais aussi des scène inventives (celles du saut en parachute ou de la première apparution du Kaiju) qui en font un film grand-spectacle haut de gamme. Le Godzilla, venons-en à lui. Haut de 108 mètres, il est le monstre le plus gros jamais porté à l’écran, et a une apprarence, tant qu’un hurlement, très realiste (à noter qu’il est realisé uniquement en images de synthèses).

Mais plus que de mettre en avant le lourd attirail du film “blockbuster”, ce GODZILLA 2014 dévoile un sous-propos très interéssant. Il aborde un thème principal portant sur l’homme contre la Nature; et dans ce combat, “la Nature gagne toujours”, explique Gareth Edwards. Mais il développe aussi des sujets litigieux comme les politiques nucléaires ou les mensonges des médias et des gouvernements. 

GODZILLA, la renaissance d’un mythe :

Au final, GODZILLA se revèle être le film grand spectacle attendu aux effets spéciaux à couper le souffle. Au dela de cela, il propose des séquences d’une rare beauté et des thématiques collant au contexte actuel qui nous font pleinement accrocher à l’univers mis en place. Ce qui manque habituellement à ce genre de superproduction, c’est bien le fond. Ici, Edwards parvient à y incorporer une vraie intensité dramatique. A l’aube de l’été, ce GODZILLA peu grandement effrayer les blockbuster estivaux.

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4/5.

 

Publié dans Critiques

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